Omega-3 et déprime : démêlez le vrai du faux

Omega3 photo omega3-depression_</a><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<p>
	 </p>
<p>
	 </p>
<p>
	 </p>
<p>
	<span border=





Il faut dire que les
Oméga-3. Une cuillère quotidienne d’huile de poisson, et hop ! Fini les pertes de mémoire, la fatigue, les douleurs articulaires ou… la dépression ! Est-ce bien vrai ? Il faut dire que les oméga-3, ces acides gras que l’on trouve notamment dans les poissons des mers froides (saumon, anchois, sardines…), les graines de lin et les noix, jouent un rôle crucial dans l’organisme. Qu’il s’agit de l’acide alpha-linoléique, du DHA (acide docosahéxaéonique) ou de l’EPA (acide eicosapentaénoïque), autant de types d’oméga-3, tous sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Pourquoi ? Entre autres parce qu’ils entrent dans la composition des membranes cellulaires, interviennent dans le métabolisme général, dans les mécanismes immunitaires ou hormonaux, ou encore parce qu’ils agissent sur l’activité de certains composants du sang (les plaquettes) et participent à la synthèse de nombreuses molécules. Bref, on ne pourrait pas se passer des oméga-3 ! Depuis quelques années, de plus en plus d’études montrent que ces oméga-3 jouent aussi un rôle important dans les mécanismes neuronaux, notamment au niveau du cerveau. Qu’en est-il ?


C’est bien simple : les oméga-3 et les autres acides polyinsaturés, comme les oméga-6, représentent 1/3 de tous les acides gras présents dans le système nerveux central, c’est-à-dire le cerveau et la moelle épinière. Quant aux oméga-3 à proprement parler, ils constituent 20% de la masse « sèche » du cerveau, ce qui montre bien leur importance.

Dans les neurones, les oméga-3 permettent de stabiliser la membrane et donc d’assurer le bon fonctionnement de mécanismes vitaux tels que l’entrée et la sortie d’ions dans les cellules. Ils assurent aussi l’intégrité des récepteurs membranaires auxquels s’accrochent toutes sortes de molécules, dont les neurotransmetteurs. Et les études sont formelles : lorsque la concentration de ces acides gras diminue dans le cerveau, les neurones fonctionnent moins bien, voire meurent. Quels peuvent en être les effets ?

Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses études ont établi un lien entre les acides gras oméga-3 et certaines maladies mentales. Ainsi, plusieurs études cliniques suggèrent qu’un déficit d’oméga-3 favoriserait, entre autres :

- les troubles de l’humeur et l’anxiété

- les psychoses

- les troubles de l’attention

- les maladies obsessionnelles compulsives

- les troubles de la personnalité

- les troubles dépressifs

- les démences

- l’autisme

Cela dit, aucune étude ne permet d’attribuer au déficit en oméga-3 la responsabilité de ces maladies. Les travaux scientifiques permettent juste de conclure que ces acides gras ont un effet protecteur potentiel contre les troubles psychiatriques, surtout chez les personnes ayant un risque élevé d’en souffrir.
 

On a vu que les oméga-3 pouvaient prévenir l'apparition de certaines maladies psychiatriques. À l’inverse, un déficit d’oméga-3 favoriserait leur survenue. Les mécanismes impliqués sont multiples et encore mal connus… Mais on sait par exemple que les oméga-3 permettent de protéger les neurones des dommages du stress oxydatif. Ce n’est pas tout : les oméga-3 interagissent avec plusieurs facteurs et récepteurs moléculaires qui interviennent dans les processus de mémorisation, de cognition et de logique.

Ils jouent également un rôle indirect dans l’ajustement des niveaux de sérotonine, un neurotransmetteur qui régule l’humeur, et qui est impliqué dans la dépression. Enfin, et c’est probablement le mécanisme le plus souvent évoqué dans les études, les oméga-3 permettent de limiter l’inflammation dans les tissus, cerveau compris. Or, les scientifiques savent que l’inflammation persistante peut contribuer au dysfonctionnement des neurones et au développement des maladies mentales, dont la dépression.




 

 

 

Feed-icon
Posted by Lydia Messika Bosnino on Tuesday 25 February 2014
share this article with your friends

*Any weight loss or health testimonials presented here are applicable to the individuals depicted and are not a guarantee of your weight loss nor are they typical. Herbalife products can be a healthy part of your weight loss program, which includes diet and exercise.

An extensive questionnaire generated responses from more than 200 U.S. Herbalife Independent Distributors about their weight-loss programs and results. They reported weight loss ranging from 4 pounds to 167 pounds and a reduced body mass index (BMI) of 1.5 points to 24.1 points, suggesting that consumption of Herbalife® products is associated with weight loss and improvement in BMI in those ranges.

**These statements have not been evaluated by the Food and Drug Administration. This product is not intended to diagnose, treat, cure or prevent any disease.